[Enluminures] L'Art de la Guerre

Les echelles:

Les échelles faisaient partie des machines de siège communes.

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Elles pouvaient s'utiliser aussi bien sur terre que sur mer.

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À une première échelle en bois, on pouvait en ajouter une seconde, en bois également ou bien en corde, afin de descendre à l'intérieur de l'enceinte ennemie.

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Les extrémités des échelles étaient parfois munies de crochets qui, si on les retournait, pouvaient aussi supporter des fagots ou des barils enflammés.

Le bélier pouvait être adapté à toutes sortes de dispositifs.

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Il venait souvent achever le travail commencé par le feu.

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Il était protégé des projections enflammées par un mantelet ou une cabane, portable ou bien sur roues.

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L'inclinaison était réglable grâce à une corde enroulée autour d'un axe perpendiculaire au bélier.

Les tours mobiles

Véritable forteresse armée, à la fois stable et mobile, ce type de tour servait aux sièges de longue durée.

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Installées sur des chariots à quatre ou six roues, les tours étaient tirées ou bien poussées contre l'ennemi avec des treuils et des animaux.

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Lorsque les murailles ennemies étaient trop hautes, on utilisait des chars à la place des tours afin d'attaquer les portes ou les bases des fortifications.

Les balistes

Les balistes étaient employées pour lancer toutes sortes de projectiles et étaient actionnées par tension d'arcs ou torsion de cordes. Toutefois, le perfectionnement de l'artillerie les rendit obsolètes : on leur préféra alors l'arbalète, plus maniable.

Les trébuchets

Les trébuchets étaient des sortes de grandes frondes à levier et contrepoids ; les mangonneaux étaient également des engins de jet, mais pourvus d'un bras rotatif.

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Cependant, les termes sont souvent employés l'un pour l'autre, preuve que les auteurs ne faisaient pas réellement de différence. Il en est de même avec les balistes.

Les dispositifs incendiaires

L'art de la guerre passait par l'utilisation de toutes les formes possibles de dispositifs incendiaires.

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Tout était bon pour porter le feu chez l'ennemi : baquets à feu mobiles, torches, ports-à-feu et lances-boute-feu portés par des cavaliers.

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Des attelages, des chevaux et même des bœufs, des chiens, ou des souris étaient utilisés !

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Les hommes et les chevaux étaient équipés de housses qui les protégeaient des éventuelles étincelles.

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Certains portaient des torches afin d'éclairer les combattants pendant les attaques nocturnes.

Les lances

Les cavaliers pouvaient combattre en utilisant des lances pointues ou des masses.

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Les chars pouvaient également être équipés de perches sur lesquelles on déposait un tonneau ou un baril enflammé afin de mettre l'ennemi en fuite à son approche.

Les mines

Le minage était une technique de siège recommandée.

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Les mineurs creusaient et créaient des escaliers montant progressivement vers le château ennemi.

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Les sapeurs posaient ensuite du bois sous les fondations des murs et y mettaient le feu pour que le château s'écroule.

Les ponts

L'ingénieur Taccola a imaginé toute une gamme de ponts, fixés à la rive ou mobiles et montés sur chariots ou bateaux, afin de franchir les fossés ou les cours d'eau, mais aussi pour assaillir l'ennemi ou battre en retraite.

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Ces ponts pouvaient s'articuler les uns aux autres et s'allonger à volonté.

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En général, ils étaient actionnés par des treuils.

La défense des fortifications

Les cours d'eau naturels détournés et les fossés artificiels alimentés par l'eau de pluie, étaient utilisés pour protéger les fortifications dont l'accès était généralement assuré par un ou plusieurs ponts-levis.

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On pouvait aussi planter des pierres pointues ou des pieux en bois autour de la forteresse et les faire dépasser de moitié afin de gêner la progression des assaillants.

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Une autre mesure de protection consistait à creuser des chausse-trappes.

» [Livre] L'Art de la guerre au Moyen Age