La chasse au sanglier répond particulièrement à des exigences de défense des cultures et des élevages. Elle est difficile et longue. Les meutes de sanglier se déplacent en nombre et sur de vastes territoires.
Le vautrait vient des vautres, les chiens utilisés pour ce type de venerie. Cela fait parti de la grande venerie.
On fait souvent un rembûcher (une battue) avec les habitants le matin pour déloger les animaux avant de lancer la courre pour le vautrait.
La meute de chien est composée des limiers et des chiens courant. On compte une quarantaine de chiens au total.
L'éleveur de la meute doit accompagner les chiens et les chiens doivent être habitués ensemble. Pour les chevaux, ce n'est pas important. Ils doivent être menés par des cavaliers confirmés par contre, qui n'ont pas peur des branches au cœur des forêts
Les chevaux employés à la chasse à courre doivent être d'un tempérament calme et endurant, particulièrement endurant pour le vautrait.
La poursuite du sanglier est difficile car les chiens ont du mal à garder l'odeur, surtout si le sanglier est vieux. Il faut sans cesse les remettre sur la piste(on appelle cela la voie). C'est particulièrement animé...
La voie est composée d'odeurs qui se fixent au sol et sur la végétation, par ailleurs d'odeurs volatiles qui se diffusent dans l'air. La trace laissée par l'animal émane de ses pattes , de son corps et de sa respiration. Elle évolue tout au long de la chasse en fonction des ruses déployées par l'animal, nager dans un ruisseau car l'eau ne permet pas de fixer d'odeur, revenir quelques centaines de mètres sur ses pas, donner " le change " à un autre animal, etc,…